Contrairement à notre précédent séjour à la Réunion, où plusieurs fois nous nous levions à 4 heures, faisions une heure de voiture et nous postions au meilleur endroit pour assister au lever du soleil sur la montagne, ici, rien de tout cela. Sommes nous devenus trop vieux ou seulement paresseux ? Peut-être. Il faut dire que nous avions la chance de bénéficier d’une vue assez remarquable pour s’épargner cet effort.
Au Grand Cap, sur les hauteurs du Gosier, tu ouvres le volet roulant de l’appartement exposé plein ouest vers 5h45 et tu découvres avec la lumière naissante quelques yachts qui sont venus mouiller devant la Datcha, le Costa-Machin qui vient déposer ses milliers de passagers avant de repartir le soir même pour une autre île, mais aussi le minuscule colibri qui vient butiner dans les arbres qui sont à tes pieds. Et, comme tu as de la chance, deux jours sur trois, tu découvres Basse Terre et le massif de la Soufrière entièrement dégagé et éclairé de douces lumières.
Quelques jours plus tard, à Marie Galante, nous dormions dans un petit cottage à 3 km de Capesterre, dans la hauteur, avec une grande terrasse exposée à l’est. Le principe est le même, tu te lèves avant le soleil et tu installes le trépied. Il n’y a plus qu’à attendre et profiter du spectacle. Le petit déjeuner se prend sur place évidemment.
On ne regrette pas les moustiques, mais ces lumières nous manquent…
l dit
l’avenir et les levers de soleil appartiennent à ceux qui se lèvent tôt …
Patrick dit
… et à ceux qui vont au bon endroit pour les voir
Pierrette dit
Quelle belle lumière !
On ne se lasse pas de ces paysages qui nous font rêver, merci