Nous explorons aujourd’hui les côtes Nord et Est de l’aile droite du « papillon » guadeloupéen, dans la région que les géologues nomment les Plateaux du Nord.
Nous partons de l’Anse Bertrand, petit village qui fut à l’époque de la colonisation le dernier refuge des indiens caraïbes. L’allée en bord de mer, bordée de palmiers, est protégée artificiellement par des rochers. Un peu plus loin on peut accéder à ces eaux cristallines qui abritent une faune qui malheureusement se raréfie mais que continuent à poursuivre quelques plongeurs avec leurs fusils harpons.
Au nord, on arrive très vite sur les Hauteurs Caraïbes, petit plateau de 5 km de long sur 1 km de large qui domine la mer de 88 m à la Pointe de la Grande Vigie, extrémité nord de la Guadeloupe. La côte y est constituée principalement de falaises qui sont réputées dangereuses car sujettes à des éboulements réguliers après les pluies et les cyclones. Nous restons sagement derrière la barrière (enfin, presque toujours).
En poursuivant le long de la côte vers l’est on quitte rapidement cette hauteur pour se retrouver sur le plateau Saint Jacques qui à son tour se termine selon une série de failles SW-NE et dont l’extrémité compose l’un des sites les plus remarquables de Guadeloupe : la Porte d’Enfer. Du haut d’une falaise de 50 mètres, on a une vue magnifique sur ce bras de mer qui s’enfonce dans la faille avec toutes les nuances de bleu créés par le soleil, le vent, la profondeur de l’eau et la nature des fonds.
Bon, maintenant on arrête de lire et on regarde les images…
l dit
Quelles couleurs !
Difficile de se rendre compte de leur réalité tant que l’on ne les a pas vues …
Nous en avons plein les yeux …