Marie Galante est une terre de tradition rurale et agricole centrée principalement sur la culture de la canne à sucre. Une activité qui est certes en forte décroissance (la part de l’agriculture dans les emplois à Marie-Galante est passée de 45 % en 1982 à 12 % en 2014) mais reste supérieure par exemple au tourisme (8% des emplois). Aujourd’hui à Marie-Galante près de 1 500 planteurs produisent encore 100 000 tonnes de canne en moyenne par an (600 000 tonnes sur l’ensemble de la Guadeloupe).
Pour les curieux : une intéressante étude de l’Insee sur Marie Galante
On trouve à Marie Galante une usine sucrière et trois distilleries.
Nous avons visité deux d’entre elles qui produisent un rhum renommé : Labat et Bielle, des petites unités artisanales que l’on visite librement loin des contraintes de sécurité qu’imposent les industriels. Nous avons eu la chance de voir la distillerie Labat en pleine (petite) activité : bien que la campagne sucrière ne soit pas commencée ils broyaient une petite quantité de canne et les jus s’écoulaient, chauffaient, reposaient dans de grands bacs ouverts, avant de passer dans les colonnes de distillation. Bielle était quant à elle en préparation pour une remise en production dans les jours suivants.
Les photos montrent ces deux sites en action ainsi que les paysages typiques de Marie Galante : les champs de canne, les moulins qui donnaient l’énergie pour broyer (il y eut jusqu’à 100 moulins dans l’île), les attelages de bœufs qui servaient au transport. A noter également pour les amateurs de mécanique, une exposition des anciennes machines de la distillerie Bielle.
Nous ne ferons pas de commentaires sur le rhum, sinon qu’il convient de le consommer avec modération, mais c’est dur, parce que c’est bon, surtout sur place ! (on en a ramené un peu, pour les amateurs…)
l dit
Quand je dis que 30 cm ……de hauteur de différence ça se voit 🙂
Patrick dit
Pour voir ce qui se passe dans la cuve ?
Pierrette dit
Toujours passionnant la petite histoire d’une de nos boissons préférées…avec modération bien sûr
On reconnaît bien ton engouement pour l’industriel ?