Quand le confinement a été décidé, nous sommes restés sagement et prudemment à la maison, sans jalouser ni même critiquer ceux qui ont décidé de partir se confiner dans leur résidence de vacances au bord de la mer. Nous avions notre jardin, le printemps a été plutôt clément, pas de raison de se plaindre. Malgré cela, malgré les nouveaux rendez-vous en ligne qui se sont institutionnalisés, malgré les visites sympathiques de nos commerçants masqués qui nous ont apporté des produits frais régulièrement, le temps est long et cette sensation d’enfermement s’installe, pesante…
Puis un jour on nous annonce que l’on va pouvoir reprendre la voiture pour aller jusqu’à (!) 100 km. Mais on a beau tirer au maximum sur les branches du compas, dans les 100 km on ne voit pas la mer.
Alors quand enfin cette limite a été levée, nous nous sommes précipités. La météo avait changé, la pluie qui avait manqué était de retour comme pour freiner notre élan et nous rappeler qu’il fallait rester vigilants et qu’un certain virus rodait encore, à l’affut, prêt à reconquérir nos cellules pour se multiplier…
Mais qu’importait la pluie, nous avions la liberté. Rouvrir la maison, nettoyer le jardin qui ne ressemblait plus à rien, et marcher sur la plage.
Respirer, sans masque…
Annie dit
Le retour au rêve…la liberté
Patrick dit
La liberté de réaliser ses rêves…
Merci Annie.
Marie-Laure dit
Merci pour ce bol d’air de liberté retrouvée ?
Patrick dit
Merci Marie-Laure